C’est le 5 novembre dernier que la Ville de Montréal dévoilait la deuxième mouture de son Règlement pour une métropole mixte. À cette occasion, l’APCHQ a signifié par voie de communiqué que Montréal se désavantageait en choisissant d’appliquer une réglementation qui augmentera le prix des logements neufs de manière générale. Une augmentation qui facilitera l’étalement urbain, soit une finalité contraire aux objectifs initiaux du Règlement.
Dans ses interventions médiatiques, l’Association a tenu à partager ses préoccupations quant au défi de neutralité et à la courte période de transition envisagée. Si la Ville de Montréal a choisi de prolonger l’application du Règlement au 1er avril 2020, cette période demeure tout de même trop courte. Concernant les enjeux touchant la pérennité de l’abordabilité, l’APCHQ a annoncé que dans les prochaines semaines, elle porterait une attention particulière à la solution présentée par la Ville de Montréal pour régler cet enjeu efficacement.
À la suite de la parution du Règlement, la Ville de Montréal a annoncé qu’une consultation publique visant à clore le processus est prévue du 18 novembre au 7 décembre prochains. Le Règlement avait, dans un premier temps, fait l’objet d’une consultation publique menée par l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) à l’automne 2019, mais puisqu’il s’agit d’un règlement d’urbanisme, la loi exige qu’il soit soumis à une consultation distincte de celle-ci.
Pour l’APCHQ, la période de consultation à venir sera l’occasion de rappeler que c’est en considérant l’ensemble des mesures possibles, dans le cadre d’une politique d’habitation, que la Ville de Montréal pourra améliorer son attractivité. L’Association considère ainsi que les programmes d’aide directe aux acheteurs ou encore à la rénovation font partie des autres interventions qui peuvent faire partie de la solution.
